En France pour obtenir ce fameux papier rose remplacé par une carte traditionnelle, il faut passer deux épreuves : l'une est théorique (le code) et l'autre concerne la pratique (la conduite). La réussite du code est nécessaire pour pouvoir se présenter à la seconde épreuve.
L'examen théorique
L'épreuve théorique est un questionnaire à multiples choix, il comporte plus de 40 questions. Elles portent sur les différentes thématiques du Code de la route, panneaux de signalisation, règles de conduite, de sécurité routière… Vous avez à chaque fois quatre possibilités pour la réponse, une seule est correcte. Les nouvelles questions du Code de la route demandent aux candidats d'analyser les situations pour adapter au mieux les comportements sur la route. Ainsi, ce n'est pas parce qu'une voie est limitée à 90 km/h qu'il faut atteindre cette vitesse. Les questions ne sont pas plus difficiles, mais elles nécessitent de la concentration. Vous avez droit à 5 fautes, au-delà, il faudra repasser votre code avant de prétendre à l'examen de conduite.
L'épreuve finale à savoir la conduite
Après le code en poche, une autre épreuve vous attend, celle de la conduite. Vous allez être évalué sur un parcours qui comporte des passages dans la ville et hors agglomération. L'examinateur va vérifier tout au long des 30 minutes votre maîtrise de la conduite, votre capacité à circuler sur la voie publique en toute sécurité, à respecter le Code de la route, à anticiper les dangers, à utiliser correctement toutes les commandes du véhicule, à être parfaitement autonome. L'épreuve comporte des passages obligés comme la réalisation de deux manoeuvres différentes, dont l'une en marche arrière et vous avez des questions techniques sur le véhicule. L'échec à l'examen est automatique dès lorsqu'une faute est éliminatoire (refus de priorité, de céder le passage, espace insuffisant avec le véhicule de devant…).
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