Quel que soit le métier exercé, rien ne vaut une bonne nuit de sommeil, réparatrice pour entamer sa journée. Un gain en termes d’efficacité et d’argent.
Alors pour éviter de se retrouver au petit matin avec les cervicales en compote, mieux vaut avoir un bon oreiller.
Parce qu’il garantit la qualité du repos, suivez le guide pour trouver celui qu’il vous faut.
Quel type d’oreiller choisir ?
Tout dépend de la morphologie de chacun : les personnes plutôt corpulentes devront préférer un oreiller plutôt ferme. Le choix de l’oreiller dépend aussi des habitudes prises pour dormir c’est-à-dire des positions prises pendant la nuit.
Les personnes qui dorment sur le ventre la majeure partie de la nuit devraient s’abstenir d’avoir un oreiller ou à défaut le préférer plat – 5/6 centimètres d’épaisseur – moelleux voire en laine peu rempli.
De ce fait, les cervicales restent alignées, les muscles sont détendus notamment ceux de la trachée.
Pour celles qui dorment sur le dos, l’oreiller doit être relativement ferme pour garantir le maintien de la nuque.
Il ne doit jamais casser la nuque ou faire pencher la tête trop en arrière. Pour les personnes qui dorment sur le côté, l’oreiller se doit d’être souple pour englober la tête, la nuque et l’oreille.
Dans tous les cas, pour les personnes qui souffrent de mal de dos, des épaules et / ou du cou, l’oreiller ergonomique – appelé aussi à mémoire de forme – procure un maintien optimum et donc une détente maximale.
Quel que soit l’oreiller choisi, la tête doit s’enfoncer d’un tiers dans l’oreiller pour rétablir l’écart entre le matelas et la hauteur naturelle de la tête.
Pour quel garnissage opter ?
Il existe quatre possibilités de garnissage :
- Naturel,
- Synthétique,
- Latex,
- Mousse visco-élastique à mémoire de forme.
Le garnissage naturel
Moelleux, aérien et léger, le garnissage naturel est le plus sain.
Le coton, les plumes et le duvet permettent à l’oreiller de respirer. L’humidité accumulée pendant la nuit permet également d’être évacuée.
Ces fibres sont très respirant et s’adaptent mieux à la température de la personne qui dort. Du plus ferme au plus souple, il existe différentes densités en fonction des besoins de chacun mais offrent tous un confort idéal.
Le garnissage synthétique
L’oreiller est alors composé de fibres en polyester.
Léger, douillet, confortable, facile d’entretien et de séchage, il est anallergique.
Dans le cas des fibres creuses en silicone, le toucher est proche d’un garnissage naturel. Cependant, à l’image de toutes les matières synthétiques, l’oreiller fait transpirer plus qu’à l’accoutumé.
La mousse visco-élastique à mémoire de forme
Cet oreiller dit ergonomique est un matériau thermosensible.
Certes, il épouse parfaitement les courbes de la nuque pour en assurer un confort maximal mais il réagit à la température de la pièce et du corps. En cela, plus il fait chaud, plus cet oreiller fera transpirer.
De plus, il est à proscrire pour les personnes qui ont un sommeil très agité car il lui faut un peu de temps pour s’adapter à la morphologie de la tête et de la nuque et peut donc procurer un inconfort répété dans ce cas.
Le latex
Les oreillers en latex offrent un soutien enveloppant.
Anti-acarien, antifongique, il est ergonomique.
Et, pour conserver un confort de couchage chaque soir et prolonger d’un an la durée de vie de l’oreiller, mieux vaut tapoter les coins opposés pour lui faire reprendre sa forme initiale.
Quand faut-il changer d’oreiller ?
A l’image de la literie dont la durée de vie avoisine les 10 ans, il est fortement conseillé de remplacer l’oreiller tous les trois à cinq ans.
Quels sont les traitements possibles ?
La qualité de l’enveloppe de l’oreiller est importante.
Mieux vaut préférer une enveloppe en percale et en coton. Par ailleurs, cette enveloppe ainsi que le garnissage peuvent être traités.
Le traitement anti-acariens est à base d’actifs naturels ou de plantes – lavande, citron ou eucalyptus – qui empêche le développement des acariens et les élimine durablement.
Il peut également y avoir un traitement anti-moisissures et/ou antifongiques pour assurer une hygiène maximale.
Comment entretenir l’oreiller ?
Rien ne vaut un passage en machine tous les trimestres pour assurer une bonne hygiène.
Dans tous les cas, mieux vaut veiller à retirer la housse de protection ainsi que la taie d’oreiller et respecter les recommandations du fabricant pour le passage en machine.
Et, surtout avant de le réutiliser mieux vaut s’assurer qu’il soit totalement sec.
Laisser un commentaire